J’avance en cette forêt comme en terre étrangère. Ici et là, je trouve des points de ressemblance avec cette lointaine cousine bâtie de mes mains. Là-bas, la cime des arbres côtoie le ciel, se perd dans les nuages, se laisse bercer par le vent. Alors qu’ici, de la voir de mes yeux, tout me paraît exagérément petit, trompeusement réel. Et pourtant, j'avance.