Des étoiles dans les yeux

Des moments simples se sont succédés ce week-end et j'ouvre les yeux sur des trésors que je saisis délicatement pour les poser dans ma boîte à idées. Peut-être que ces émotions viendront nourrir bientôt un de mes chapitres...

D'abord, la hâte, l’enthousiasme de voir ce blog prendre forme, enfin. Il est beau, fonctionnel, je l’aime bien, même s'il m'a fait éprouver aussi ce léger frisson au moment de partager le premier article sur les réseaux sociaux... La machine était lancée, mon projet dévoilé, plus possible de faire machine arrière et il y a encore tant à faire...

Ensuite l’émerveillement de voir Manon évoluer sur la glace samedi, pour la première fois : volontaire, téméraire, insouciante, intrépide, ponctuant chaque perte d’équilibre, chaque maladresse d’un grand rire sonore. Ce rire lumineux et musical qui faisait de la patinoire un lieu de fête, un lieu magique. Tandis que j’étais tétanisée à la seule pensée de tomber ou, pire, de la voir tomber, elle. La maternité m’enferme dans la peur, cette peur qui empêche d’avancer, qui me fragilise. Je ne peux rien y faire, elle ne me quittera plus. Je suis si petite face à Manon, elle qui grandit, insolente et adorable. Mon admiration devant la force de cette enfant qui me ressemble et qui m’est étrangère aussi sous bien des aspects, trouvera-t-il un jour une limite ?

Enfin, comment ne pas parler de Star Wars, le réveil de la Force ? Comme la plupart des humains de cette Terre, nous l’attendions. Hé bien, nous l’avons vu, cet épisode tant attendu. Ce fut une sortie familiale extraordinaire, un vrai moment de transmission. Le plaisir était déjà acquis avant même le début du film. Quelle joie de retrouver cet univers, ces personnages, ces paysages, lointains, innovants, surannés et pourtant inchangés, immuables face au temps qui est passé pour nous comme pour eux. Les changements de ce nouvel opus sont comme autant d’échos et de promesses. Ce fut un retour dans un lieu aimé qui crée une nouvelle attente. Ce fut la joie, émue et simple, de revoir des amis chers, absents depuis trop longtemps. On avait appris à vivre sans eux, en leur accordant parfois un souvenir. On s’était fait à l’idée que l’histoire s’arrêtait là. Et nous voilà à nouveau face à eux et alors… quel plaisir !