Reflet de la réalité, dans les fictions, on voit souvent, on lit souvent des histoires dans lesquelles les hommes et la Terre sont comme deux entités opposées. L'espace est un enjeu d'occupation pour l'être supérieur doté de parole. La Terre est une proie à soumettre, un défi de conquête pour l'homme. Il veut comprendre, dominer, étendre son territoire, améliorer l'œuvre de la nature qu’il juge imparfaite, corriger ce qu'il juge être les imperfections. Il veut laisser sa trace et écrase sous ses pas les fruits de sa propre survie.
Dans cette dualité, il y a l’homme, debout, plein de courage, mais jaloux et, finalement, frustré face à cette autre entité, intelligente et muette, qui a trouvé la recette de l'immortalité, du renouvellement à l'infini qui nous échappe encore. Car cette opposition traditionnelle ne consiste qu’en cela : nous rappeler notre mortalité, notre finitude.
Il y a ce grand secret du temps, de l’impassibilité de l’arbre devant le temps qui passe et qui nous rend fous, qui rend impossible toute idée de partage. Le pouvoir des forêts, de l'eau, de la Terre paraît hégémonique et c’est un rempart contre lequel l’homme se soulève incessamment.
Mais… la balance commence à pencher dans l’autre sens et le géant de pierre se fendille sous nos yeux. L'homme, témoin-responsable de sa chute, ne fait rien ou trop peu. Il regarde s'effondrer la grande oeuvre qui l'a vu naître et sans laquelle il n'est rien.
Arrêtons-nous là et imaginons...
Et si, dans un dernier réflexe de survie, à l’insu de l’homme, la forêt réunissait ses dernières forces pour sauver ce qui restait de son précieux héritage ? Et si, dans ce lieu secret, évoluait la solution pour restaurer l'équilibre naturel ?
S’affranchir de cette dualité et métisser les espèces, voilà le sujet qui m’intéresse. Il y a mélange, donc pas de clans et pas de guerre possible. Amateur de grand spectacle passez votre chemin. Le combat dans mon roman se situe ailleurs : dans la quête d'un quotidien ordinaire, des petits miracles sans importance sur lesquels il suffit de poser les yeux pour être ébloui. Etre simplement. Sans masque. Et vivre, sans trembler. Ne plus avoir peur et pour cela, vivre loin du regard des hommes. Pour cela, se résoudre à un seul destin : vivre caché.
Dans cette dualité, il y a l’homme, debout, plein de courage, mais jaloux et, finalement, frustré face à cette autre entité, intelligente et muette, qui a trouvé la recette de l'immortalité, du renouvellement à l'infini qui nous échappe encore. Car cette opposition traditionnelle ne consiste qu’en cela : nous rappeler notre mortalité, notre finitude.
Il y a ce grand secret du temps, de l’impassibilité de l’arbre devant le temps qui passe et qui nous rend fous, qui rend impossible toute idée de partage. Le pouvoir des forêts, de l'eau, de la Terre paraît hégémonique et c’est un rempart contre lequel l’homme se soulève incessamment.
Mais… la balance commence à pencher dans l’autre sens et le géant de pierre se fendille sous nos yeux. L'homme, témoin-responsable de sa chute, ne fait rien ou trop peu. Il regarde s'effondrer la grande oeuvre qui l'a vu naître et sans laquelle il n'est rien.
Arrêtons-nous là et imaginons...
Et si, dans un dernier réflexe de survie, à l’insu de l’homme, la forêt réunissait ses dernières forces pour sauver ce qui restait de son précieux héritage ? Et si, dans ce lieu secret, évoluait la solution pour restaurer l'équilibre naturel ?
S’affranchir de cette dualité et métisser les espèces, voilà le sujet qui m’intéresse. Il y a mélange, donc pas de clans et pas de guerre possible. Amateur de grand spectacle passez votre chemin. Le combat dans mon roman se situe ailleurs : dans la quête d'un quotidien ordinaire, des petits miracles sans importance sur lesquels il suffit de poser les yeux pour être ébloui. Etre simplement. Sans masque. Et vivre, sans trembler. Ne plus avoir peur et pour cela, vivre loin du regard des hommes. Pour cela, se résoudre à un seul destin : vivre caché.
Dans le secret de la grotte de mon cœur
RépondreSupprimerje me lie aujourd'hui à la Puissance du Ciel
à la Lumière du Soleil
à la Blancheur de la Neige
à la Force du Feu
à la Vitesse du Vent
à l'Illumination de l'éclair
à la Profondeur de ma Mer
à la Stabilité de la Terre
je ne sais d'où vient ce texte, ni comment je le connais.
Il a surgit dans l'instant comme une offrande vivante
Merci de le déposer ici, ce texte venu d'un ailleurs inconnu. Il est à sa place ici.
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