Avis de lecture : "Les enfants de la Baleine" d'Abi Umeda

Titre : "Les enfants de la Baleine"

Auteur : Abi Umeda

Manga - Seinen
Paru chez Glénat en 2016
ISBN : 2344007350

Prix au format papier : 6,99 €

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Avis de lecture : "Divano 1 - Ascension" de David Royer

Titre : "Divano 1 - Ascension"
Auteur : David Royer

Roman d'urban fantasy
Paru chez Nats éditions en mai 2015
ISBN : 978-39-58580-48-0

Prix au format papier : 18 €
Prix au format ebook : 4,99 €

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Atelier d'écriture du 23/12/2017 : Aventures du quotidien

Notre chère Salma Kojok nous invite cette fois à explorer le quotidien sous l'angle des gestes qui font rituel. Ils peuvent receler des trésors pour l'écriture et notamment pour construire un personnage (dans sa singularité et, en même temps, dans ce qu'il a d'universel).

Lectures extraites de « Petites scènes capitales » de Sylvie Germain, « Nos vies » de Marie-Hélène Lafon et « Les années » d'Annie Ernaux.

Consignes d'écriture :

1. Écrire un texte autour du repas (incluant les gestes du repas et les autres gestes qui ont lieu pendant le repas sans avoir un lien direct avec lui) ;
2. Montrer les gestes, comme dans une scène de film, sans commentaire du narrateur. On ne connaît ce que vit le personnage intérieurement ;
3. Ne pas utiliser de mots de liaison qui indiquent le temps qui passe (ensuite, après, avant...)

Avis de lecture : "À bout de mères" de Rachel D. Forêt

Titre : "À bout de mères"
Auteur : Rachel D. Forêt

Recueil de nouvelles (112 pages)
Paru aux éditions Otherlands en mai 2016

Prix au format papier : 7,58 €

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Avis de lecture : "Môlne, les cicatrices infernales" de SM Chevallier

Titre : "Môlne, les cicatrices infernales"
Auteur : SM Chevallier

Recueil de nouvelles horrifiques (324 pages)
Paru aux éditions d’Utoh en septembre 2017
ISBN : 979-10-97249-06-9

Prix au format papier : 17 €
Prix au format ebook : 7,99 €

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Atelier d’écriture du 2 septembre 2017 animé par Salma Kojok : Les portes

Thème : les portes que l’on ouvre, que l’on ferme, que l’on traverse.

C’est un mot riche qui s’inscrit dans de nombreuses expressions :

• au sens propre : ouverture dans une maison, portes d’une ville, introduction à quelque chose...
• au sens figuré : portes de la mort, des enfers...
• expressions : voir midi à sa porte, balayer devant sa porte, la porte d’à côté, aimable comme une porte de prison...

Atelier d’écriture du 26 juillet 2017 : un objet de famille

Un personnage détient l’objet et va le léguer à un autre personnage. Le texte à écrire doit prendre  la forme d'une lettre. Le destinataire de la lettre est celui à qui l’objet est légué.

Atelier d’écriture du 17 juin 2017 : "Ce qui se dépose en nous"

Salma Kojok nous a encore fait voyager...

Le thème choisit cette fois était : « Ce qui se dépose en nous » (formule tirée du roman de Laurent Gaudé « Ecouter nos défaites »).

Il s'agissait d'explorer les paysages intérieurs, les images vécues, les scènes en mouvement, rêvées, vues, créées, réinventées, les visages, les mots, les sensations variées... et comment l’écriture se saisit de tout cela pour en faire un objet littéraire.

Lectures : 

• R. Millet « Le plus haut miroir »
• Laurent Gaudé « Écouter nos défaites »
• J.-B. Del Amo « Le sel »

Et voici mon texte au terme des différents exercices d’écriture :

Elle est dans le trampoline et son dernier bond reste suspendu lorsque je surgis dans la cour. Ce qui se dépose en moi, c’est son regard d’abord qui s’accroche, capte ma présence et me suit jusqu’à ce que la voiture soit garée. Elle est immobile à présent, le visage collé au filet protecteur. Je la regarde à travers la vitre. Je prends cette seconde pour contempler son corps prêt à se lancer en un nouveau saut et cet éclat dans ses yeux qui goûtent avec avidité tout ce que la vie lui offre.

Atelier d'écriture du 06/05/2017 sur le thème "Insomnie"

Francine a pris le rôle d'animatrice de notre atelier durant l'absence de Salma. Elle nous a invité a nous pencher sur le thème de l'insomnie et ce fut passionnant ! 

Lectures : 

• passages de "Notes d'oreiller" de Sei Shonagon
• début de "Seul dans le noir" de Paul Auster
• poème "Insomnie" dans Les Contemplations de Victor Hugo
• passage de la nouvelle "Sommeil", dans L'éléphant s'évapore de Haruki Murakami

Nuit de chance 

Il est l'heure. L'heure du sommeil. Tout est là pour en attester : la nuit qui avance et masque jusqu'aux étoiles, la respiration lente des filles dans la chambre d'à côté. Même les grenouilles dans la mare ont cessé de chanter leurs amours d'été. Il est temps. L'heure avance, me rapprochant un peu plus du jour. Mais mes yeux restent ouverts.  

Avis de lecture : "De cendres et d'écarlate" d'Hélène Duc

Synopsis : 

Regroupées autour d'une thématique commune, les figures de la femme dans la littérature fantastique, ces six longues nouvelles, nourries par les univers de Théophile Gautier, Edgar Allan Poe et Stephen King, vous proposent de partir à la rencontre de personnages féminins issus du folklore fantasmagorique européen, entre romantisme gothique et érotisme contemporain. Tour à tour, troublantes victimes ou bourreaux voluptueux, les six femmes que vous allez découvrir sous la plume élégante et sensuelle de l'auteure, qu'elles soient sorcière, démone, vampire, ou bien encore métamorphe, vous fascinerons autant qu'elles vous inquiéteront.

Extrait :

“Quand il avance une main pour me la poser d’autorité sur le front, je me cabre et rue comme une forcenée. Je me calme presque aussitôt, en sentant à son contact une merveilleuse sensation de paix m’envahir. Sa voix retentit dans ma tête. N’aie pas peur. Souviens-toi de notre pacte. Tu as reçu le don, rappelle-toi... Cette voix… Je la reconnais à présent. C’est celle de l’inconnu de l’autre nuit.”

Mon avis : 

La couverture, le synopsis, m'inspiraient depuis un moment. Le hasard a voulu que le livre vienne à moi... d'une certaine manière.
Sous une plume d'une grande qualité, Hélène Duc fait apparaître six femmes étranges envoûtantes, envoûtées qui se débattent face à un traumatisme, une volonté qui les dépasse, ou une malédiction... Le charme agit à merveille : on se laisse entraîner au cœur de ces différents univers. Je dirai même plus : on a du mal à en sortir ! L'écriture est si juste et riche qu'on se laisse imprégner et qu'on pose presque à regret le recueil.
À lire donc !

> Se procurer l'ouvrage sur le site des Éditions Unicité

Atelier d’écriture du 19/04/2017 sur le thème : « Mémoire d’enfance »

Nous avons exploré le thème de la mémoire d'enfance dans cet atelier animé par notre merveilleuse Salma. Comment cette mémoire nourrit-elle l’écriture ? Où retrouve-t-on les sensations d’enfance ? Dans les objets, les odeurs, les silences, les lieux, l’ennui, les frontières, le grand et le petit, l’infini...

L'ultime indiscrétion...

Nous y voilà ! Mon site, à quelques détails près, est opérationnel. Mon stock de livres est en transit pour une réception cette semaine (cette semaine !!). Mon agenda de salons et de dédicaces pour l'année est quasi finalisé. Je me suis remise à l'écriture aussi ! Pas Le feu, pas encore, mais quelques appels à textes restés en (grande) souffrance. 

Mon projet s'installe donc en douceur dans mon quotidien... 

Avant-dernière indiscrétion...

La semaine dernière, je parlais de départ chez l'imprimeur. Hier, les BAT (bons à tirer : version papier des ouvrages pour validation avant impression) étaient dans mes mains. Donc, ça y est : ils existent ! L'Air et L'Eau. Ma folie a pris forme et quelle joie de les voir si beaux ! L'Air revient sous mes couleurs et L'Eau fait sa grande sortie ! C'en est fini des formulaires à remplir, des pièces à renvoyer, des rendez-vous à fixer pour une nouvelle formalité... maintenant, ce n'est que du bonheur ! Je fais ce pourquoi j'ai mobilisé tant de motivation ces derniers mois : faire vivre des livres !

Point d'étape

J'arrive à ce tournant qui me noue un peu le ventre : les démarches administratives sont derrière moi. Tout est en place : le nom de marque déposé, le statut d'auto-entrepreneur validé, le budget réservé... Je vous épargne les jours d'attente, les longueurs, les pièces manquantes. Mais, ça y est, nous y sommes : tout est prêt. Il ne reste plus "que" les livres à réaliser...

Le point final de L'Eau se profile. Je ne parle plus en jours, mais en heures... Mon second roman partira chez l'imprimeur demain. L'Air l'accompagnera pour revenir sous cette bannière nouvelle que je vous dévoilerai certainement la semaine prochaine.

Pendant le temps d'impression, j'occuperai mes crépuscules et mes aubes à finaliser le site web qui hébergera mes romans et ceux des auteurs qui viendront bientôt y présenter leurs ouvrages. Je me donne 15 jours. 15 tout petits jours et ma maison d'édition sera en mesure de fonctionner.

C'est un point d'étape plein d'émotion et de détermination que je pose ici. Car avec lui j'avance vers de nouveaux horizons passionnants et la perspective ENFIN de reprendre l'écriture et de me lancer dans Le Feu...

Troisième indiscrétion : ne pas être qu'auto-éditrice...

Alors voilà, L'Eau, mon second roman, va sortir très bientôt tout seul, en auto-édition. Je prends mon indépendance. Je fais ce pari fou. La gloire et la fortune ne seront peut-être pas au rendez-vous. Est-ce ce que je recherche ? Non. Je veux convaincre des lecteurs et les marquer comme beaucoup ont été marqués par L'Air. Ils ne sont peut-être pas nombreux, mes lecteurs, mais ils me donnent envie de poursuivre mon aventure d'écriture et c'est là l'essentiel.

Alors, je continue. Je suis à quelques semaines de pouvoir me poser à nouveau pour poursuivre les aventures de mes héros du Refuge des héritiers. Le feu est au stade d'étincelle. Ce nouvel élément m'appelle. Je frémis à l'idée de poursuivre, mais ce n'est pas encore le moment. Car pour l'heure, il faut que je vous avoue autre chose... un détail...

Seconde indiscrétion : prochaine parution

Préparez-vous : "L'Eau" arrive, ouvrant le second volet au cycle du "Refuge des Héritiers".
La suite des aventures d'Annabelle et de Lucas sera bientôt dans vos mains...

À la semaine prochaine pour une nouvelle indiscrétion...

Première indiscrétion : devenir auto-éditrice

Il y a un peu moins d’un an, à cette époque, je terminais l’écriture de L’Air. J’étais pleine d’appréhension et d'interrogations : était-ce terminé ? que faire de ce manuscrit ? allais-je le soumettre à un éditeur ? à un public ? Face à toutes ces questions, j'étais un peu perdue. Mais, des personnes se sont mises sur mon chemin pour m’aider à trouver des réponses, à me donner confiance et oser soumettre mon manuscrit à des éditeurs.

Atelier d’écriture du 04/02/2017 animé par Salma Kojok : « Au train où nous allons »

Le train est un objet romanesque qui a fasciné de nombreux écrivain : lieu de transition, du voyage, de réflexion sur soi. C'est une parenthèse où le temps s’écoule de manière particulière, un lieu de solitude et de rencontres possibles.

Encore une fois Salma a été un guide étonnant dans ce périple d'écriture. Après une succession de lectures et d'exercices, voilà où les mots m'ont menée cette fois : 

Jeux d’enfants

J’ai vu ses yeux briller ce soir, d’une inhabituelle lueur. J’ai cru d’abord y reconnaître cet air qu’a sa sœur, souvent, lorsqu’elle s’apprête à faire une bêtise, cette air de joie un peu folle. J’ai souri à l’idée qu’elle, si sage, puisse devenir un instant un tourbillon incontrôlable. Mais ce n’était pas ça.

La petite sirène

C'était il y a quelques semaines. Elles allaient voir un spectacle avec leurs écoles. La petite sirène. La vraie version. Celle d'Andersen. Je les enviais un peu, j'adore ce conte tragique. Elles se préparaient après le petit déjeuner et dans la salle de bain, j'entendais leurs propos : elles étaient en colère à l'avance. Elles ne comprenaient pas l'abnégation de la sirène face à ce prince dont le manque de finesse était évident pour elles. Dans toute la jeunesse de leur liberté, elles n'adhéraient pas, ne donnaient aucune chance au conte lu ces derniers jours par leurs maîtresses respectives.

Atelier d’écriture du 14/01/2017 sur le thème des contes

Consigne : choisir 5 mots/expressions relevés lors des lectures, ainsi que 2 à 3 contes et écrire un texte dans lequel les personnages principaux des contes retenus se rencontrent. Ce texte commence par « Il / elle distingue un frôlement de pas sur le pavé de la cour, puis la porte gémit. »

État d'âmes

Les mots sont là, sur quatre pages, attendant d'être relus. Je connais leur teneur et cela fait trois ou quatre chapitres que je ne me résous pas à ce qui va se produire. Mais, il le faut et, ce matin, j'essaie d'être raisonnable, de me dire que c'est dans l'ordre des choses, que ces mots doivent être dits. Ils feront mal. Des portes vont claquer. Les voix vont s’élever. Il y aura de l'incompréhension, de la colère, de la distance. Mais, il le faut.